Passer le contenu Passer le footer

LES GUERRIÈRES REMPORTENT LE DERBY DU NORD AU MENTAL !

ESBVA-LM 60-52 St Amand

Cette date du 5 mars 2022 était marquée d’une croix sur le calendrier de tous les amoureux de basket féminin dans la région, qui ont eu le plaisir de revoir les joueuses et le staff de l’USVO qui, il y a 20 ans, remportaient le premier titre en Euroligue dans l’histoire du club. Par ailleurs, juste avant la présentation des équipes, une minute de silence puis une minute d’applaudissements ont été respectées en mémoire des victimes de l’attaque russe en Ukraine.

Sur le terrain, dans un Palacium encore une fois plein comme un œuf, l’intensité était au rendez-vous dès les premières minutes et ce sont les Amandinoises qui ont vite pris les devants (0-5, 2′). Heureusement, Jolene ANDERSON (12 points, 8 rebonds) ne tardait pas à ouvrir le compteur villeneuvois à longue distance, suivie de Kariata DIABY (4 points, 7 rebonds) dans la peinture (5-9, 4′). En étant plus agressives, les Guerrières restaient au contact de leurs adversaires du soir mais ne parvenaient pas encore à revenir à leur hauteur, la faute notamment à Myriam DJEKOUNDADE (12 points, 5 rebonds). Si bien qu’à la fin du premier quart-temps, le score était de 10 à 17 en faveur de St Amand.

Les Villeneuvoises ne parvenaient pas à trouver la faille à l’entame du deuxième acte, obligeant leur coach Rachid MEZIANE à prendre rapidement un temps mort pour éteindre l’incendie (10-21, 12′). La révolte allait venir de Janelle SALAUN (15 points, 8 rebonds) en plusieurs temps (15-21, 13′). On voyait dans leur regard que les Guerrières ne paniquaient pas à cet instant de la partie car la route, d’un côté comme de l’autre, était encore longue jusqu’au buzzer final même si la réussite manquait pour le moment. Malgré l’abnégation des coéquipières de Jo GOMIS (19 points à 53%), les Villeneuvoises accusaient un retard de 11 points au moment de regagner les vestiaires (21-32, 20′).

Les deux équipes se regardaient les yeux dans les yeux en revenant sur le parquet du Palacium, avec tout de même un avantage psychologique pour l’ESBVA-LM mais les filles de Rachid MEZIANE devaient redoubler d’efforts pour espérer réduire l’écart (27-40, 26′). Au courage, elles y parvenaient, sous l’impulsion de Clarince DJALDI-TABDI (6 points, 2 interceptions) notamment, pour revenir à -4 alors qu’il restait 2 minutes à jouer dans le troisième quart-temps (36-40, 28′). Pour autant, après 1 lancer converti par la meneuse amandinoise Janee THOMPSON (15 points, 5 rebonds), St Amand menait de 7 points avant d’aborder les 10 dernières minutes (36-43, 30′).

C’est avec le couteau entre les dents que les Guerrières débutaient le dernier acte de ce derby du Nord pour montrer qu’elles n’allaient, comme souvent, rien lâcher (38-45, 32′), à l’image de Jolene ANDERSON et Jo GOMIS, qui permettaient à leur équipe de ne plus compter que 3 points de retard alors qu’il restait un peu plus de 7 minutes à disputer dans une ambiance tonitruante (42-45, 33′). C’est d’ailleurs Miss ANDERSON qui remettait l’ESBVA-LM devant au score pour la première fois de la partie avec un 3+1 mais Myriam DJEKOUNDADE était encore là pour mettre la pression sur notre équipe (46-49, 35′). Les 4 dernières minutes n’avaient jamais aussi bien porté leur appellation de money time puisque les 2 formations se rendaient coup pour coup (49-49, 36′). Comme un symbole, c’est la régionale de l’étape, Jo GOMIS, qui prenait cette fin de match à son compte pour aider ses troupes à repasser devant au score (53-49, 38′). En provoquant la 5ème faute collective de St Amand, Janelle SALAUN ne tremblait pas sur la ligne de réparation, mettant son équipe un peu plus à l’abri. Sans jamais baisser les bras, l’ESBVA-LM remportait ce derby sur le score de 60 à 52.

Les Villeneuvoises vous donnent désormais rendez-vous dimanche 13 mars à 17h au Palacium pour affronter Bourges en demi-finales de coupe de France !

Leave a comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.